lire le livre Clefs d’Ibn Arabî (Les) (Héritage spirituel t. 51)

Clefs d’Ibn Arabî (Les) (Héritage spirituel t. 51)

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Titre original:Clefs d’Ibn Arabî (Les) (Héritage spirituel t. 51)
Taille:6542KB
Évaluation:
Type:PDF, ePub, Kindle
Catégorie:Livre
Téléchargé:2020 Sep

Ce livre n’est pas une pensée d’« imposition », c’est un acte d’« accompagnement ». Le lecteur y fait son chemin avec Ibn Arabi, en trouvant le sens métaphysique dans son expérience de tous les jours. « Dieu n’hésite pas à présenter un moucheron en exemple, voire quelque chose de plus petit encore. » (Coran 2/24).L’ouvrage est structuré sur le mouvement de la Création. Dieu voulut Se voir. Lorsque ce Désir fut éveillé en Lui, aussitôt un miroir fut créé et ce miroir était un miroir de Conscience. « J’étais un Trésor Caché, J’ai aimé à être connu. J’ai créé le monde ». Le miroir Lui « réfléchit » les images de Son Etre. Nous sommes à l’image de Dieu. Nous sommes des images parlantes, vivantes, qui répondent « oui » à la question primordiale : « Ne Suis-Je pas votre Seigneur ? » (Coran 7/171).La perception humaine est structurée sur l’acte de création divin. Elle suit son premier mouvement, qui est de s’élancer vers le perçu : « Ce n’est pas toi qui lançais le trait. C’est Allah Lui-même qui lançait » (Coran 8/17). Et l’âme-image revient à Celui qui la contemple : « N’est-ce pas à Allah que toute chose retourne ? » (Coran 42/53). Nous devons renvoyer à Dieu une image « fidèle » de Lui-même.Pour l’intellect ces mouvements sont « deux » alors qu’il s’agit « d’un seul coup d’oeil » (Coran 54/50). Le Prophète Muhammad est là pour accomplir la perception humaine, pour rendre l’homme capable de voir par l’oeil de Dieu. « Nous avons retiré le voile qui était sur tes yeux, aujourd’hui ta vue est perçante. » (Coran 51/21).Le commentaire trouve le « centre de gravité » de chaque « verbe », et le lien qui les articule entre eux. Il permet de se mouvoir librement au coeur d’un texte réputé difficile en l’éclairant par de nombreux exemples tirés de l’expérience quotidienne, en même temps qu’il s’inspire du témoignage des grands spirituels. Ce dialogue vivant avec Ibn Arabi fait éclore nos virtualités spéculatives et nous rend capables d’une vraie rencontre avec ce grand « cultivateur de la vie future ». L’auteur : magistrat, docteur en philosophie, l’auteur a consacré plusieurs ouvrages au Soufisme qu’il aborde directement, avec l’intention de « faire voir » les vérités métaphysiques à la lumière de l’expérience humaine la plus immédiate. Le commentaire tire sa force de percussion de la tournure concrète que prennent ici les vérités les plus subtiles de la métaphysique.Moheïddine Ibn ’Arabî (??? ????? ??? ????), ou Mohyiddîn Abu Bakr Mohammad Ibn Alî 'Ibn Arabî al-Hâtimî, plus connu sous son seul nom de Ibn ’Arabî, est né le (7 août 1165, Murcie dans le pays d'al-Andalûs - et décédé en 1240 à Damas). Appelé aussi « Cheikh al-Akbar » (« le plus grand maître », en arabe), il est un mystique, auteur de 846 ouvrages. Certains considèrent que son œuvre aurait influencé Dante[1], voire Jean de la Croix[2], en tout cas en les comparant. Dans ses poèmes il traite de l'amour, de la passion, de la beauté et de l'absence. Il ne fait cependant pas l'unanimité chez les musulmans, des savants orthodoxes comme Burhaan ad-Din al-Baqa`i le considèrent mécréant pour sa croyance déviée de "wahdat al wujud". Ne pas le confondre avec Abu Bakr Ibn al-Arabi.